The "Darkest hour"ou comment les ruskoffs sauvèrent le monde.
Remarque tu me diras y'a pire, voyons voir : piraté par Windows 95 (Independance day), éradiqué par la pluie (Signes), du shampooing (Evolution), les microbes du rhume (La guerre des mondes), les poings de Daniel Craig (Cowboys contre aliens), un ado, une bonasse et un camion (Transformers).
Et puis d'abord c'est quoi ces extras-terrestres sociopathes qui n'ont rien de mieux à faire que de traverser tout le cosmos pour nous foutre une raclée ? Comme si moi j'allais en Australie pour brûler une fourmilière.
Par contre ce qui est cool ici, c'est que ce sont les russes qui sont aux manettes, des types taillés à la hache, des vrais, pas des binoclards de ricains avec des théories fumeuses sur comment faire rendre gorge à un vilain alien. Eux c'est avec des bonnes balles russes et du lance-rocket de guérilla. Et si l'un d'entre eux est blessé, pas de plan larmoyant du style "laissez-moi les gars, sauvez votre peau !" non non, il se verse un peu de vodka sur son bras arraché et repars dare-dare au mastic.
Non mais.
Donc : bon film, très bons effets spéciaux, bien vu le coup des lampes c'est stylé, suédois improbable, du cliché en pagaille, une histoire basé sur un mode survival pas hyper original mais avec des rebondissements bien vus et la musique se défend bien aussi. Des sous-titrages pour apprécier la langue de Tolstoï et des E.T bêtes comme leurs pieds.
Ah faudra aussi m'expliquer comment l'ADN russe, s'il sert à fabriquer un individu femelle, donne forcément un top-model.