Et bien passer la porte du bureau des douanes américaines, c'est pareil. Après 30-40 minutes d'attente vous attends un officier de police des douanes gros et gras, comme dans les films. L'oeil lourd et fatigué, il
- Passeport :
A partir de là toutes les questions de la création sont imaginables et vous essayez de répondre ce que l'agent à envie d'entendre. Sauf que sur des questions imprévues cela implique forcément un micro-délai de réflexion, une voix bizarre et des réponses bancales.
Bref, vous vous sentez coupables alors que vous savez en même temps que vous avez rien fait, une contradiction qui met votre esprit à rude épreuve.
Après avoir rempli une fiche très longue où il faut mettre plusieurs fois la même chose et préciser que vous n'amener pas tout un tas de choses aux Etats-Unis (des graines ou de la terre) vient le moment du jugement.
Officier gros lard décide de si je vais avoir le suprême honneur de respirer l'air des USA, de poser mon indigne pied sur sa patrie.
Moi, pauvre gueux, je souris.
_ Do you have american dollars ?
_ (??????) yes
Il me rend mon passeport et m'envoie vers un bureau où m'attend un pur moment de masochisme : je vais payer 6 $ pour avoir attendu 1 heure dans le hall et remercier agent gros-lard de sa mansuétude. Un comble.
Une fois revenu dans le bus, ouf ! on se sent tout léger, comme après une intero de math ou une carie soignée.
3 commentaires :
Moi j'ai eu une expérience un peu similaire, mais lors d'une escale à Miami, alors que nous allions au Costa Rica. On était les derniers à rentrer dans l'avion car ils nous avaient fait attendre des heures pour réviser nos passeports et ensuite passer les portiques de sécurité, enlever les chaussures... et tout ça avec la plus grande "amabilité" qui caractérise les autorités U.S. Une expérience qui ne me donne pas du tout envie de retourner la-bas, même si le pays en lui-même vaut le détour.
Wax
moi je les aime quand meme ces ricains...tu es aux states maintenant?
moi aussi je les aime bien, j'ai même été agréablement surpris par la gentillesse des gens là où je suis allé ; Miami et New-York. Et pourtant je m'attendais à des mégapoles très individualistes, il n'en est rien. Ils sont beaucoup moins sauvages que nous.
Une fille avec un style de rockeuse tatouée de partout m'a bien aidé dans le métro de New-York, comme ça, spontanément, ça m'a touché.
Enregistrer un commentaire